Titusindvis af illegale indvandrere kommer hvert år til Frankrig, hvor de lever en skjult tilværelse. I filmen Samba spiller den populære skuespiller Omar Sy en af dem. Han hutler sig igennem med småjobs i konstant fare for at blive udvist. Han søger hjælp hos en organisation af frivillige, og her forelsker en af sagsbehandlerne – spillet af Charlotte Gainsbourg – sig i ham.

Transcription de la vidéo
La collègue : « Ok, alors je t’explique en gros, ici on a 48 heures pour aider les types à sortir, parfois moins, donc faut se magner. Bonjour, c’est quoi votre nom ? »
Samba : « Samba Cissé. »
La collègue : « Vas-y, note, Alice. »
Samba : « En fait je travaille dans la restauration depuis plusieurs années déjà, j’avais fait une demande de titre de séjour, ils m’ont embarqué. »
La collègue : « Putain de sa race. »
Samba : « C’est ça j’ai pensé aussi. »
Alice : « Je note pas ça ! »
La collègue : « Si ça se reproduit, c’est direct Dakar et sans passer par les Duty free. Ah !
Carrément ! »
La collègue : « Je vais te donner un conseil : faut garder la distance, parce qu’après ça peut vraiment faire mal s’ils sont renvoyés. »
Samba : « Vous savez en dix ans j’en ai fait des associations et vous, vous êtes quand même spéciale. »
Alice : « Spéciale ? »
Samba : « Merci Alice, pour tout ce que vous faites pour moi, merci beaucoup. »
La collègue : « C’est bien, tu t’attaches pas, t’as bien compris l’histoire de la distance, là ! »
Alice : «Ta gueule ! »
La collègue : « C’est bien, t’es franche, c’est cool. »
Alice : « Je sais, mais ta gueule quand même ! »
Le collègue : «T’es un chaud lapin, toi. »
Samba : « Non, non, arrête, c’est pas chaud lapin,… c’est pas lapin ! »
Le collègue : « Eh ! Tu connais la pub Coca Cola ? »
Samba : « Quoi ?…Qu’est-ce que tu fais là ? Arrête là, c’est fini, Coca, terminé retournez travailler c’est fini. Qu’est-ce qu’il y a ? Ça je peux pas… c’est pas possible. »
Le collègue : « Balance les pompes… Qu’est-ce t’as fait là ? »
Samba : « Ben, Tu m’as dit : Balance ! » « Attention le toit ! Qu’est-ce qu’y a ?
Tu veux me pêcher ? »
Alice : « On va faire plus classique, on va se faire la bise ! »
Samba : « Classique c’est bien aussi. »
Alice : « Samba, je voulais vous dire, quand je suis avec vous je me sens bien. Peut-être on pourrait le faire là… comme ça … là… arrêtez de parler… »
Samba : « Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Qu’est-ce que vous faites ici avec un mec comme moi à trois heures du matin ? »
L’oncle : « Va pas te compliquer la vie avec les filles maintenant ! Tu vas t’attirer encore des ennuis… Qu’est-ce que tu peux donner à une femme toi ? »
Samba : « Y a pas un jour où tu penses que je peux décider ce qui va m’arriver, qu’est-ce que tu en sais de ce qui est bon pour moi, si j’ai envie d’y croire moi ? »
Alice : … « Ben, ils vous ont pas arrangé… hein. La bouche c’est bon, c’est plus au front la blessure ! Ah, oui, pardon. »