Ce week-end des 16 et 17 novembre a marqué le premier anniversaire du mouvement des « gilets jaunes ». À Paris environ 4 000 personnes se sont rassemblées et la situation s’est dégradée avec des jets de pavés et des voitures incendiées . Dans toute la France 28 000 personnes ont défilé samedi 16 novembre.
Les sondages montrent que 55 % des Français ont toujours de la sympathie pour les manifestants, mais 63 % ne souhaitent pas que la mobilisation reprenne .
Tout a commencé en automne l’année dernière. Le 17 octobre 2018, une vidéo a été publiée sur YouTube contre la hausse des prix du carburant, une hausse qui pesait sur les petits budgets des habitants qui sont obligés de parcourir des kilomètres en voiture pour aller travailler.
Le 24 octobre 2018, le gilet jaune a été proposé comme signe de ralliement , et le 17 novembre 2018 a eu lieu l’acte I du mouvement. Il a réuni 300 000 manifestants à travers tout le pays.
La hausse des taxes sur le carburant a déclenché le mouvement, mais les revendications se sont ensuite multipliées, comme la démission d’Emmanuel Macron ou plus de démocratie directe, le « référendum d’initiative citoyenne »,le RIC.
Pour apaiser les « gilets jaunes », le Président a fini par débloquer quelque 17 milliards d’euros en deux temps. En conséquence le pouvoir d’achat devrait augmenter de 800 euros en moyenne par ménage cette année, du jamais vu depuis 2007.
Les derniers « actes » des « gilets jaunes » n’ont jamais rassemblé au-delà de quelques milliers de personnes.
Il y a plusieurs explications à cet essoufflement .
Les « black blocs » ont infiltré les manifestations qui sont devenues extrêmement violentes. Cette violence a terrifié les manifestants paisibles qui ont décidé de rester à la maison.
En plus, les « gilets jaunes » n’ont pas voulu s’unir à un personnage politique ou à un parti politique existant. Aux élections européennes de mai 2019, les partis « gilets jaunes » ont obtenu moins de 1 % des votes.
Exercices :
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